Les techniques de respiration et de relaxation musculaire, selon Jacobson, jouent également un rôle important. La respiration diaphragmatique profonde aide à réduire l’activité du système nerveux sympathique, responsable du « combat ou de la fuite ». Une pratique régulière permet de sortir rapidement d’un état d’anxiété et de prévenir les crises de panique.
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Une autre méthode efficace est la technique d’« acceptation et d’engagement » (ACT), proche de la TCC. Elle apprend à ne pas lutter contre l’anxiété, mais à l’accepter comme une expérience interne temporaire, sans la laisser contrôler nos actions. Par exemple : « Oui, je suis anxieux, mais je peux quand même aller à la réunion.» Cela réduit la souffrance associée à la peur de la peur elle-même.
Il est important de comprendre que l’anxiété ne disparaît pas instantanément. Le processus demande du temps, de la patience et une pratique régulière. La réussite ne se mesure pas à l’absence d’anxiété, mais à la capacité d’agir malgré elle. De nombreuses personnes ayant suivi une TCC constatent non seulement avoir cessé d’avoir peur, mais aussi être devenues plus flexibles, plus conscientes et plus résilientes au stress.
Le soutien d’un thérapeute, d’un groupe ou de proches accélère le processus. Dans les cas graves, des médicaments (comme les ISRS) peuvent être nécessaires, mais ils sont plus efficaces lorsqu’ils sont associés à une psychothérapie.
L’anxiété n’est donc pas une condamnation à mort, mais un défi à surmonter. Grâce à la TCC et aux approches associées, une personne apprend à comprendre son esprit, à réécrire ses scénarios internes et à vivre une vie pleine et pleine de sens, même lorsque l’anxiété apparaît. L’essentiel est de commencer à agir et de ne pas attendre que la peur disparaisse d’elle-même.