En 2024-2025, la neurotechnologie a réalisé un bond en avant qui semblait auparavant impossible : pour la première fois, des scientifiques ont pu non seulement interpréter l’activité cérébrale, mais aussi restaurer des souvenirs perdus et décoder le langage interne avec une grande précision. Ces avancées, réalisées grâce à la synergie des neuroimplants, de l’IA et de l’IRM fonctionnelle, ouvrent une nouvelle ère en médecine, en psychologie et même en philosophie de la conscience. Auparavant considérées comme de la science-fiction, les technologies de lecture des pensées deviennent aujourd’hui une réalité, porteuses d’espoirs et de défis éthiques.
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La principale avancée a été le projet NeuroLink Memory Recovery (RMN), développé conjointement par l’Université Harvard, Stanford et Neuralink. Des scientifiques ont implanté des réseaux de microélectrodes dans l’hippocampe, la zone du cerveau responsable de la formation et du stockage des souvenirs. Chez des patients amnésiques suite à des blessures ou des accidents vasculaires cérébraux, les implants ont pu enregistrer des « empreintes » de souvenirs anciens que le cerveau ne pouvait activer seul. Grâce à un réseau neuronal entraîné à partir des données des patients, le système a recréé des scènes complètes : visages de proches, sons de l’enfance, émotions de moments. Dans un cas, une femme s’est souvenue pour la première fois en 12 ans de la voix de son fils décédé.
La performance d’une équipe de l’Université de Tübingen, qui a développé une interface neuronale pour décoder la parole interne, est tout aussi impressionnante. Les participants à l’expérience ont simplement pensé des phrases sans les prononcer à voix haute, et le système a traduit les pensées en texte à l’écran en temps réel. La précision a atteint 92 % pour les phrases courtes. Ce résultat a été rendu possible grâce à une analyse approfondie des schémas d’activité dans les aires de Broca et de Wernicke, responsables de la parole. Une telle technologie peut radicalement changer la vie des personnes atteintes de paralysie, de la maladie de Charcot ou d’aphasie.
Une attention particulière est portée au travail sur la mémoire émotionnelle. Des chercheurs du MIT ont créé un système capable non seulement de restaurer les souvenirs, mais aussi de réguler leur coloration émotionnelle. Par exemple, un souvenir traumatique peut être « affaibli » en réduisant le niveau de peur qui lui est associé, sans effacer l’événement lui-même. Cela ouvre la voie à de nouvelles méthodes de traitement du TSPT, de la dépression et des phobies. Contrairement aux médicaments à action systémique, la neuro-intervention est précise et n’affecte pas les autres fonctions cognitives.