La procrastination est souvent associée à une résistance émotionnelle. Nous remettons une décision à plus tard parce qu’elle provoque anxiété, fatigue ou doute. Dans de tels cas, diviser le processus en étapes est utile : au lieu de « trouver un nouvel emploi », « mettre à jour son CV », « consulter les offres d’emploi », « rédiger une lettre de motivation ». Chaque petite étape réduit la résistance.
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Il est également utile d’imaginer les conséquences de l’inaction. Que se passera-t-il si je ne prends pas de décision ? Quel impact cela aura-t-il sur ma vie dans un mois ? Parfois, la conscience des pertes est plus motivante que l’espoir d’un bénéfice.
Il est important de développer une tolérance à l’incertitude. Le monde est complexe et personne ne peut prédire l’avenir. La capacité à agir dans des conditions d’incertitude est un signe de maturité et de résilience. Les approches psychothérapeutiques telles que l’ACT vous apprennent à accepter l’incertitude comme faisant partie de la vie.
Le soutien d’un ami, d’un mentor ou d’un thérapeute peut vous aider à regarder la situation d’un point de vue extérieur et à réduire la charge émotionnelle. Parfois, il suffit d’exprimer son choix à voix haute pour comprendre ce qu’il faut faire.
Enfin, il est important d’apprendre de ses erreurs. Chaque « mauvaise » décision est une expérience. Au lieu de vous culpabiliser, il est utile de vous demander : « Qu’ai-je appris ? Comment puis-je utiliser cela à l’avenir ?»
La prise de décision n’est donc pas une action ponctuelle, mais une compétence qui se développe avec la pratique, la réflexion et la confiance en soi. Plus vous décidez souvent, plus cela devient facile. Et n’oubliez pas : mieux vaut agir que d’attendre le moment idéal, qui pourrait ne pas arriver.