Développer une voix intérieure est un processus clé. C’est une voix qui soutient, croit et pardonne. Pratiquez l’autocompassion : dites-vous ce que vous diriez à un ami dans une situation difficile. Les recherches de Kristin Neff montrent que l’autocompassion réduit l’anxiété et augmente la motivation davantage que l’autocritique.
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Les techniques de visualisation sont également utiles. Imaginez que vous prenez votre critique intérieure par la main et que vous lui dites : « Tu ne me contrôles plus.» Ou que vous l’enfermez dans une boîte lorsqu’elle est trop bruyante. Ce sont des actions symboliques qui réduisent son pouvoir.
Il est important de faire la distinction entre critique et feedback constructif. La première est désobligeante, générale et s’adresse à l’individu. La seconde est spécifique, axée sur le comportement et vous aide à grandir. Entraînez-vous à entendre la différence.
La psychothérapie, en particulier la Gestalt, la thérapie cognitivo-comportementale et la thérapie des schémas, est efficace pour travailler avec la critique intérieure. Le thérapeute vous aide à en découvrir les origines et à établir des limites saines.
Avec le temps, la critique intérieure ne disparaît pas complètement, mais elle perd de son pouvoir. Vous commencez à agir sans attendre son approbation. Vous vous acceptez avec vos défauts et vos erreurs.
Ainsi, le chemin vers l’acceptation de soi n’est pas une lutte, mais un dialogue. En cessant d’être votre pire ennemi, vous gagnez en liberté intérieure, en confiance et en droit à l’erreur. C’est la base d’une vie heureuse et épanouissante.