Chaque repas est accompagné d’un supra, un festin dirigé par un tamada (grille-pain). Les toasts, poétiques, philosophiques, émotionnels, peuvent durer des heures. Il ne s’agit pas d’une simple boisson, mais d’un rituel de communication, de souvenir et de gratitude.
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Les épices géorgiennes – khmeli-suneli, ubli-suneli, suluguni – créent un arôme unique. Les légumes verts – coriandre, menthe, basilic – sont utilisés généreusement, apportant de la fraîcheur aux plats.
Des chefs géorgiens contemporains, comme David Kobidze, ouvrent des restaurants à Paris et à New York, adaptant les traditions sans en perdre l’essence. Ils démontrent que la cuisine géorgienne n’est pas ethno-exotique, mais moderne, profonde et universelle.
La cuisine géorgienne incarne l’hospitalité à l’état pur. Une invitation à table est un signe de confiance. L’invité doit manger plus que ce qu’il peut, afin que l’hôte se sente généreux.
Cette cuisine nous apprend à manger avec âme, à boire avec réflexion et à partager. Dans un monde où la nourriture devient rapide, la tradition géorgienne nous rappelle que la vraie nourriture est synonyme de temps, d’amour et de rituel.